Pendant son séjour au Danemark, la ministre aux Affaires Étrangères, Maria Ubach, a signé le vendredi 18 mai avec son homologue chypriote, Nikos Christodoulides, un accord pour éviter la double imposition entre les deux pays. Il s’agit de la 8e convention signée pour éviter la double imposition et prévenir l’évasion et la fraude fiscales. Les sept conventions déjà signées avec les Émirats Arabes Unis, l’Espagne, la France, le Liechtenstein, le Luxembourg, Malte et le Portugal sont déjà en vigueur.

Les deux ministres se sont félicités de cette signature et ont exprimé leur volonté de renforcer la coopération bilatérale et multilatérale. Le ministre chypriote a exprimé le soutien de son pays au processus de négociation d’un accord d’association entre l’Andorre et l’UE.

A quoi servent les CDIs?

Les conventions de double imposition (CDI) sont des traités internationaux qui visent à prévenir les cas de double imposition au niveau international à travers une série d’étapes impliquant les deux Etats contractants. Les CDI facilitent la promotion des investissements étrangers et la compétitivité des entreprises nationales à l’étranger.

Ces conventions s’appliquent aux particuliers et aux personnes juridiques résidentes dans l’un des Etats signataires et concernent les impôts sur le revenu et sur le capital, et sont requis par chacun des États signataires et / ou de ses subdivisions politiques et administratives. Les conventions déterminent quel des deux États est compétent pour taxer les revenus.

Pour assurer le bon fonctionnement d’un CDI, il faut que le système fiscal, la législation sur la transparence, et les lois de comptabilité des deux Etats signataires soient compatibles.

Ces accords représentent pour la Principauté d’Andorre un grand pas en avant pour mettre fin aux déductions fiscales à la source que certaines administrations, en l’occurrence l’Espagne ou la France, appliquaient aux entreprises andorranes voulant exporter leurs services vers ces pays. Il s’agit donc d’un élément indispensable pour l’ouverture économique du pays.

Photo: Govern d’Andorra