Le Fonds Monétaire International a publié les conclusions préliminaires du personnel technique du FMI extraites des réunions qui se sont déroulées dans le cadre des consultations périodiques des États membres de cet organisme. Dans sa publication, il a souligné la gestion de la crise sanitaire menée en Principauté et la capacité de réaction en approuvant les mesures économiques de réduction des effets de la pandémie. Il a également mis en avant les bonnes perspectives de relance économique, la stabilité de certains secteurs et la stratégie de diversification.
Le ministre des Finances, Eric Jover et le secrétaire d’État des Affaires Financières Internationales, Marc Ballesta, ont indiqué que ce rapport préliminaire laissera place au rapport final qui pourrait être publié au cours du mois de juin. Cette décision préalable est le fruit de la quarantaine de réunions qui ont eu lieu avec une délégation technique du FMI et différents responsables de l’administration générale, de parapubliques ainsi que du secteur entrepreneurial et financier du pays. Les conclusions préliminaires recueillies dans ce rapport seront soumises à un débat et à la décision du Conseil d’administration du FMI.
Ainsi, dans le premier rapport de conclusions, le FMI a dressé un bilan positif de la gestion des autorités andorranes de la crise sanitaire et en particulier de la capacité de dépistage de la population et l’élargissement de la capacité des hôpitaux. Il a également souligné les mesures économiques mises en place pour réduire les effets négatifs de la pandémie sur l’économie.
Les conclusions prévoient une augmentation du PIB effective pour cette année, dans un contexte global très incertain. Selon les estimations, la relance sera de 5,8 % au cours de l’année 2021, des estimations plus optimistes que celles calculées par les autorités andorranes qui prévoyaient une relance de 4,2 %, comme l’a indiqué Eric Jover. La stratégie de diversification de la dette a également été jugée très positive.
La note publiée indique également que les autorités fiscales andorranes devront accumuler des réserves internationales comme élément permettant d’augmenter la résilience et explique qu’à moyen terme, l’Autorité Financière Andorrane doit travailler sur la possibilité d’accroitre les réserves de capital des banques, garantir que ces dernières ne présentent pas de déficits de liquidité et renforcer le contrôle des flux de capital transfrontaliers.