L’
Espace d’Innovation d’Andorre a accueilli, mardi 6 mars, la table ronde « Vers le marché intérieur », un événement organisé à l’occasion de la visite du groupe de
l’Association Européenne de Libre-Échange (EFTA) en Andorre.
Le secrétaire d’État pour la Diversification Économique et l’Innovation, Josep María Missé, la directrice de l’ADI (Actua-Invest en Andorre), Judit Hidalgo, le directeur de la Fondation ActuaTech (Actua-Innovating en Andorre), Marc Pons et le directeur de
Nice Fruit, José María Roger ont animé les conférences.
Les intervenants ont abordé des sujets comme la politique économique du gouvernement d’Andorre au cours des dernières années, l’ouverture aux investissements étrangers, la stratégie d’Actua, son engagement pour le développement du secteur de l’innovation et la création de nouvelles entreprises dans le pays, entre autres.
Cette rencontre avait pour objectif de faire connaître au groupe EFTA les principaux aspects qui marqueront l’avenir d’Andorre. Pendant deux jours, une trentaine de membres de ce groupe de travail ont participé à plusieurs événements pour mieux connaître l’Andorre du point de vue politique, économique, social, culturel et touristique.
Egalité pour les citoyens andorrans dans le marché intérieur européen. Le chef du Gouvernement, Antoni Martí, a inauguré le matin le congrès du groupe EFTA. Dans son discours, il a souligné que la relation de l’Andorre avec l’Europe va au-delà de la géographie et qu’elle est avant tout due à des valeurs partagées telles que la démocratie, l’égalité, les droits et les libertés individuelles. Il a également expliqué aux délégués européens le processus d’ouverture économique, promu dès 2012 par le gouvernement, permettant aux résidents étrangers de participer économiquement en Principauté dans les mêmes conditions que les résidents andorrans. Il a aussi parlé des efforts en vue de la réciprocité pour les citoyens andorrans dans le marché intérieur européen.
Antoni Martí a rappelé que l’accès au marché intérieur européen est justifié par le fait qu’il s’agit de l’espace économique naturel, qui permet aux entreprises andorranes de s’ouvrir à extérieur et de construire ainsi de nouveaux piliers économiques qui coexistent avec les secteurs traditionnels de la Principauté. A cet égard, le chef du gouvernement a défendu les particularités andorranes dans l’accord d’association avec l’Europe, qui sont déterminées par les dimensions territoriales et sociales de la Principauté et sa situation géographique. Martí a demandé que ces facteurs soient compris et considérés par l’Union Européenne.